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La striure brune du manioc

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Très répandu en Afrique et destiné à la consommation humaine et animale, le manioc est une plante tropicale qui produit une racine tubérisée. Il peut être victime d'une infection virale qui induit une pathologie spécifique, en l'occurrence la striure brune du manioc ou Cassava Brouwn Streak Virus (CBSV), en anglais. Noté 3.5 sur 5 avec 2 votes

Agent pathogène

La striure brune du manioc est provoquée par un virus à ARN (Acide ribonucléique) dénommé le virus de la striure du manioc ou Cassava Brown Steak Virus (CBSV) en anglais. Cet agent phytopathogène qui est caractérisé par des particules virales allongées et filamenteuses, appartient au genre Ipomovirus et à la famille des Potyviridae. Le vecteur principal de ce micro-organisme nuisible est une mouche blanche, bemisia tabaci. Cet aleurode est un minuscule insecte piqueur-suceur mesurant 1 à 2 mm de long.

Symptômes

Les symptômes de cette pathologie virale sont manifestes sur les feuilles, les tiges et les racines tubéreuses du manioc. Au niveau des feuilles, une chlorose apparaît sur les bordures des nervures secondaires avant d'atteindre les nervures tertiaires. A un stade avancé de la pathologie, ces taches chlorotiques de couleur jaune et verte, affectent et endommagent toute la feuille. Sur les tiges, la chute des feuilles laissent transparaître des cicatrices foliaires sur lesquelles se forment des nécroses et des lésions de couleur brune foncée qui ont une forme semblable à celle des stries. La striure brune provoque des trous et un rétrécissement apical des tubercules de manioc ainsi de petites fissures à la surface de l'écore. Une coloration jaune brune et des stries nécrosées sont observables à l'intérieur des racines tubéreuses. Cette nécrose liégeuse rend les tubercules impropres à la consommation.

Lutte

La lutte contre la striure brune du manioc exige l'utilisation de cultivars résistants, des boutures saines et de matériel végétal exempt de virus afin de ne pas disséminer l'agent pathogène de cette pathologie. Aussi, pour limiter la propagation du virus, des pratiques phytosanitaires sont vivement conseillées, notamment la destruction des plants et des résidus végétaux infectés.

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