L'oïdium du melon

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L'oïdium du melon

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Lorsqu'on cultive du melon, il faut faire très attention à l'oïdium ou « maladie du blanc », une affection grave qui peut engendrer d'importantes pertes de rendements si elle se déclare tôt. Il importe donc de connaitre les bonnes techniques culturales et les moyens efficaces afin de prévenir cette pathologie. Noté 4.5 sur 5 avec 2 votes

Agents responsables et transmission

L'oïdium du melon est provoqué par des champignons dont les plus courants sont Erysiphe cichoraceum, qui se signale le plus souvent quand la culture est faite à l'extérieur, et le Sphaerotheca fuliginea, très fréquent lors d'une culture sous abri. La transmission des spores de ces parasites se fait lorsque les températures sont comprises entre 10°C et 32°C, ainsi que sous une atmosphère humide. Il arrive tout de même de constater un développement de souches de ces champignons par temps secs. Plusieurs hôtes spontanées, comme le laiteron, facilitent la transmission de ces agents de l'oïdium du melon. Il faut 3 à 7 jours pour que l'incubation soit effective.

Symptômes

L'oïdium se manifeste sur le melon par des taches circulaires blanches et poudreuses sur son feuillage. Ces taches ont une évolution progressive et, petit-à-petit, se retrouvent sur les deux faces des feuilles. On remarque ensuite un rabougrissement de celles-ci avant qu'elles ne dessèchent complètement. Il faut savoir que le fruit ne présente pas de symptômes. En fait la maladie affaiblit la plante, ce qui a pour conséquence d'amenuiser la récolte.

Lutte contre l'oïdium du melon

Il existe des méthodes préventives efficaces pour lutter contre l'oïdium du melon et celles-ci reposent sur l'adoption de bonnes techniques culturales. Il est ainsi recommandé de ne pas planter trop serré et de bien aérer, notamment quand la culture est faite sous abri. Toujours dans ce mode de culture, le choix de variétés récentes hybrides de melon peut permettre d'éviter l'oïdium du fait de leur bonne résistance à cette maladie. Pour la fertilisation, les fumures trop riches en azote ne sont pas conseillées car elles favorisent la maladie. Un apport de compost est plus indiqué.

Lorsque les plants sont déjà atteints, il faut aussitôt supprimer les parties montrant des symptômes. Il est possible de stopper l'évolution de la maladie par un remède appelé « petite prêle des champs » qui est très riche en silice organique. Toutefois, le traitement n'est pas toujours satisfaisant quand le temps est chaud et humide. Dans ce cas, il faut opter pour le soufre qui est connu comme le remède classique contre l'oïdium.

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