Se proteger contre le cancer du col de l'utérus
Article publié , mis à jour . Marie Percheron.Le cancer du col de l’utérus est une pathologie qui se manifeste dans la partie basse et étroite de l’utérus, plus précisément sur la muqueuse ou le tissu qui recouvre le col de l’utérus. Une exposition au virus du papillome humain (VPH), un virus sexuellement transmissible, accroît le risque de développer cette pathologie grave qui se manifeste, à un stade avancé, par des saignements vaginaux anormaux.
La multiplicité des partenaires et le tabagisme sont également des facteurs mis en cause. Des mesures permettent de se protéger ou de réduire la probabilité de contracter le cancer du col de l'utérus, entre autres, la vaccination contre le papillomavirus humain, le dépistage, l'utilisation du préservatif et l'arrêt du tabagisme.
Dépistage régulier du col de l'utérus
Le vaccin contre le papillomavirus n'exempte aucunement les femmes à un dépistage régulier du col de l'utérus dans le cadre de la prévention du cancer du col de l'utérus. Cette pathologie est induite par une infection persistante par le virus VPH qui se transmet par voie sexuelle.
Lorsque ce virus s'installe durablement au niveau du col de l'utérus, il est susceptible de favoriser des modifications de l'épithélium, laissant alors prévaloir des lésions précancéreuses. Ces lésions sont susceptibles, dans des cas rares, d'évoluer vers un cancer. Cette évolution est lente, cela d'autant plus que la cancérisation n'est pas rapide, le stade cancéreux n'apparaît, généralement, qu'après 10 à 15 ans après l'infection persistante par le papillomavirus humain.
Le dépistage régulier du col de l'utérus permet de détecter, de façon précoce, tout changement qui surviendrait au niveau du col de l'utérus avant même qu'un cancer ne s'y développe. Il permet au médecin de déceler les cellules précancéreuses, de surveiller leur évolution et de proposer un traitement pour éviter l'apparition du cancer. C'est pourquoi, il est recommandé d'effectuer un dépistage du col de l'utérus, tous les 1 à 3 ans.
L'utilisation des préservatifs
Les préservatifs n'offrent pas une protection totale contre le cancer du col de l'utérus et n'empêchent pas le risque de contraction d'une infection au papillomavirus humain. En effet, le virus VPH peut se transmettre via les zones génitales non couvertes par le préservatif. Ainsi, les préservatifs qui ne couvrent toute la région génitale n'offrent qu'une protection partielle et peuvent réduire le risque de développer un cancer du col de l'utérus.
Ne pas fumer
Les virus VPH provoquent des changements au niveau des cellules. Celles qui sont susceptibles de devenir des cellules cancéreuses, sont dans la majorité des cas éliminées naturellement par le système immunitaire. Mais, un affaiblissement ou une fragilisation des défenses immunitaires par divers facteurs tels que la consommation du tabac, réduit la possibilité d'élimination de ces cellules et permet au virus de s'installer. Ainsi, avec la consommation du tabac, la possibilité de se débarrasser de l'infection au papillomavirus humain est réduite, ce qui favorise un cancer du col de l'utérus.
Ainsi, le fait de ne pas fumer et d'éviter la fumée de la cigarette, réduit la possibilité de contracter le cancer du col de l'utérus.